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Affichage des articles associés au libellé Isaac Asimov

La voie martienne

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Isaac Asimov est un auteur que j'ai beaucoup lu, par le passé, au point à une époque d'avoir voulu chercher chacun de ses textes de fiction afin de m'y intéresser au plus près. La production du Bon Docteur étant ce qu'elle est, il m'arrive encore et toujours - même si c'est de loin en loin - de mettre la main sur de nouveaux textes... Ce fut le cas lorsque j'ai découvert ce recueil - merci au passage à Markus de la librairie Temps-Livres  - et que je me suis attelé à sa lecture... La voie martienne , texte éponyme du recueil : à bord d'un vaisseau de Récupérateurs martiens, Ted et Esteban prennent connaissance de la dernière vidéo de propagande d'un certain Hilder qui désire limiter le gaspillage des ressources naturelles de la Terre. Il vise en particulier le voyage spatial qui gâche d'après lui des quantités effrayantes d'eau, et son discours séduit de plus en plus de terriens. Or si les exportations d'eau viennent à s'interro

Les Robots de l'Aube

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On le sait, le Bon Docteur Asimov a participé à la formation de ma culture SF, peut-être pas avec la même visibilité ici que le Maître Herbert , mais d'une façon tout aussi légitime et appréciée : si Dune fut le roman de mes quatorze ans, Fondation fut celui de mes quinze, et l'exploration de l'immense univers dans lequel ce livre s'inscrit m'a occupé une bonne partie des deux années qui suivirent. Cette chronique tient d'ailleurs lieu de preuve, au passage, que cette exploration n'est pas encore achevée près de vingt ans plus tard : si j'avais lu à l'époque  Les Cavernes d'Acier puis Face aux Feux du Soleil , et aussi Les Robots et l'Empire , je ne m'étais pas encore intéressé au roman qui conclut la Trilogie Elijah Bailey . Ce livre étant alors peu disponible en librairie, pour des raisons qui m'échappent, je me suis révélé (je l'avoue) peu disposé à remuer ciel et terre pour mettre la main dessus - y compris à l'époq

Bifrost numéro 66

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Cela fait bien des mois que je n'ai pas chroniqué de Bifrost . La faute à un oubli, celui d'avoir manqué la chronique du présent numéro... et j'en ai à présent deux à rattraper. On va s'y attaquer dès aujourd'hui. Au menu de ce numéro spécial Isaac Asimov : Dans la rubrique Interstyles , trois nouvelles dont deux du Bon Docteur en personne. Les Robots de Cory Doctorow. Dans un futur pas trop lointain, l'Amérique s'isole de l'Eurasie et s'enferme dans un système policier glaçant. Les robots, garants par ailleurs de la libération de l'espèce humaine, y sont contraints à jouer un rôle qui se révèle de plus en plus sinistre. Cela se lit très bien, et le propos est même assez intéressant. Pourtant, cette nouvelle n'apporte rien de neuf, pas même un nouveau jeu sur les Trois Lois de la Robotique. Quel Dommage ! par Isaac Asimov lui-même. Un robot capable d'obéir aux Trois Lois reçoit une mission particulière, celle de soigner de

Histoires de Mondes étranges

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Dans la série de La Grande Anthologie de la Science-Fiction , voici un autre volume très orienté planet-op'. Cela commence par une courte préface de Gérard Klein, qui propose comment subdiviser les "mondes étranges" qui sont en question dans ce volume. Il propose en quelque sorte un "jeu des cinq familles" entre les mondes étranges pour des raisons d'artificialité, physiques, écologiques, sociales ou systémiques (les deux dernières, à mon sens, pouvant se recouper). Odyssée martienne , Stanley Weinbaum : une brillante nouvelle de planet-op' martien, où un explorateur en rade sur Mars aide un indigène à se tirer des griffes d'un prédateur, avant de faire un bout de chemin avec son étrange compagnon et de découvrir des formes de vie différentes lui permettant de relativiser la notion d'intelligence. En particulier, le passage concernant l'animal produisant les pyramides en silicium est fascinant. Rendez-vous avec Méduse , Arthur C. Clark

Histoires Galactiques

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Je pense que cette anthologie, à peu près tout le monde a dû en entendre parler, au minimum. Jacques Goimard évoque son histoire dans le long entretien publié par Bifrost ( numéro 62 ). Une anthologie d'auteurs anglo-saxons destinée aussi bien aux amateurs du genre qu'à ses novices, et déclinée par thèmes, un par "livre d'histoires", car il s'agit d'autant de recueils de nouvelles. Edités du début des années 70 jusqu'au milieu des années 90, ils restent (assez) disponibles en bouquinerie. Cependant, il m'a fallu quelques années d'efforts (intermittents il est vrai) pour compléter ma collection, dont le noyau, qui plus est, provient des livres qu'avait achetés mon père avant ma naissance. Parmi ces recueils d'anthologie, plusieurs portent de près ou de loin sur le thème du space-op' ou du planet-op'. Histoires Galactiques contient une préface (par Gérard Klein) et onze nouvelles. La préface de Gérard Klein est quelque

La Fin de l'Eternité

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L'autre jour, j'ai publié ma chronique de La Spirale du Temps , où j'évoquais ce livre d'Isaac Asimov que j'avais lu en Janvier 1997 et que j'avais relu maintes fois depuis. Au moment où je publiais ma chronique, je me suis dit : « mais au fait... n'y a-t-il pas de l'uchronie là-dedans ? ». Il faut croire que l'idée a fait son chemin, car me voici occupé à chroniquer l'un de mes livres favoris après Dune ... Résumé : L'invention de l'arme nucléaire au vingtième siècle n'a pas eu lieu. A la place, le mathématicien Vikkor Mallansohn a inventé le voyage temporel au vingt-quatrième siècle. Ses travaux sont à l'origine de la mise en place de l'Eternité : une organisation composée d'êtres humains venus de toutes les époques depuis le vingt-septième siècle, qui s'est donnée pour fonction de veiller sur le bien-être de l'humanité. Les Eternels établissent une section par siècle et en analysent les défauts : leurs

Pilier de l'Âge d'Or

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Il fut un temps où l'un des "visages" de Fondation , en France - ou en tout cas, de l'une de ses éditions de poche - était celui de cette couverture, celle du premier tome de la série. Si je l'ai choisie comme illustration, c'est pour deux raisons. La première est affective car c'est ce livre que j'ai tenu en mains lorsque j'ai découvert Fondation , un an après Dune . La deuxième est qu'elle résume à merveille l'intrigue des premiers développements de la série, ce qui devrait vous apparaître évident si vous connaissez l'univers, ou quand vous le connaîtrez. Fondation est, tout comme Dune , un livre univers. C'est aussi un space-opera. Son argument initial est aussi celui de la perception de l'avenir par certains être humains. Néanmoins, les ressemblances s'arrêtent là tant l'histoire racontée, le style de narration, le parti-pris de chaque auteur et enfin l'époque de publication diffèrent. Commençons par ce d